Plus que 24 jours avant les vacances d’été. Juliette, 14 ans, bonne élève et lectrice passionnée, termine sa classe de secondaire deux – l’équivalent de la 4e , en France. Pour elle comme pour sa meilleure – et unique – amie Léane, tous les autres à l’école sont des « cons ». Tous… sauf Liam, un copain de son grand frère Pierre-Luc. La nuit, en cachette, Juliette s’écrit à elle-même des lettres d’amour signées « Liam ». Elle romance sa vie ordinaire dans une ville typique des banlieues québécoises, avec sa piscine hors sol et son barbecue. Il fait pourtant bon vivre chez les Lamarre-Tremblay, une famille aimante, complice… et monoparentale : la mère des deux enfants vit à New York depuis des années ; Juliette y passe un mois l’été. Cette séparation lui pèse, même si elle affirme le contraire à Léane. Juliette n’a pas conscience du fait qu’elle a quelques kilos en trop aux yeux de la « norme » sociale. Les moqueries sous-entendues de ses camarades lui glissent dessus, jusqu’au jour où un élève lui dit explicitement qu’elle est « grosse ». Le petit monde de Juliette, qui lui semblait déjà très étriqué, vire à l’insupportable. Elle en devient cruelle non seulement avec son père, mais aussi avec Arnaud, un jeune autiste Asperger qu’elle garde de temps en temps, et même avec Léane, qui est amoureuse de Juliette et finit par le lui dire. Elle ne voit qu’une seule solution : partir vivre à New York chez sa mère qui, de toute évidence, n’y tient pas. Suivant les conseils de son prof de français, Juliette finit par accepter l’amour de ceux qui l’aiment plutôt que de courir après ceux qui ne l’aimeront jamais… et continue de trouver tous les autres « cons ».